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Par juliegirl le 1 Mars 2012 à 12:50
Les branches se mêlent
Tu marches et tu te perds au son des couleurs
Tu retiens l’instant mais il s’enfuit quand même
Il court en riant et s’évanouit de lui même
Incertain le lendemain oscille et demeure intouchable
Les branches s’embrassent et s’emmêlent
Elles murmurent entre elles
Les âmes passent unies solitaires
Enjouées désœuvrées
Le temps est insatiable
Remarque-t-il ces beautés sauvages ?
Ce tissage végétal aux formes animales ?
Respire car la vie est ici indomptable sincère et loyale
Elle te sonde
Elle court le long de ton corps
Et son énergie te rend fort
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Par juliegirl le 1 Mars 2012 à 12:41
Quand la machine se glisse entre les hommes,
les interrogations bouclent et se cognent
au manque de chaleur humaine.
Les réponses s'égarent et se trompent
Elles ne sont plus le reflet de rien
Comme un sourire dont le souvenir s'estompe
une pâle copie qui s’éteint
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Par juliegirl le 1 Mars 2012 à 12:40
Je ne suis plus très sure de moi
Je m’approche de la décadence
L’univers s’enfonce dans la danse
Je ne suis plus très sure
Je ne suis plus très sure de toi
Les étoiles s’enfilent en silence
Sans trouver d’autres références
Je ne suis plus très sure
Connais-tu le reflet des ombres
Il se dessine dans mes visions
Ne cherche que des sensations
Il suffit de les suivre
Les souterrains sont envahis
Ils se servent de tes paradoxes
Appréhendent ce qui les séduit
S’étonnent de ton esprit
Fuyons cet instant si tragique
Qui ne saurait se consoler
De cette absurde réalité
Je ne suis plus très sure
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Par juliegirl le 24 Décembre 2009 à 01:48
Perdue dans l'océan de mes intimes pensées
Je navigue souvent contre vents et marées
Tantôt désenchantée, tantôt prison doré
Des sensations étranges me parcourent me démangent
Compagnes de mes jours, sommeil sans répit
C'est une lutte sans fin qui brise mes matins
Je reste à la merci de mes nuits sans repos
Et je vole, au-delà des nuages
Et je vole, au-delà des nuages
Et je vole, je ne touche plus le sol
Flottant entre le rêve léger et le cauchemar
Ne sachant plus très bien comment penser à rien
Je reste à la merci d'un charme maléfique
Dont je ne parviens pas à casser les répliques
Je suis comme dans un gouffre qui lentement m'étouffe
J’ai beau crier pleurer me débattre rien n'y fait
Je reste prisonnière de mes futiles idées
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Par juliegirl le 21 Décembre 2009 à 02:25
Regards déphasés, assauts délaissés
Tous prisonniers, de la mélancolie, de nos amours
Sentiments troublés, plainte désolée
Tous enchaînés, à nos jardins secrets, nos murmures
Chercher plus loin, un signe suspect
Tous à l'écoute, de nos rêves intimes nos songeries
On a tous nos délires cachés, s'abandonner les yeux fatigués,
Vers l'inconnu, vers l'incongru
Dessiner tous les interdits , pour les envouter, se libérer
Plonger sous les recoins bannis, pour les soulever, se détacher
Suspendre l'avis, rester là surpris
Tous à l'abris, d'un moment de folie, d'un instant pris,
Mémoire de velours, sentiment trop lourds,
Tous égarés, par un trouble indécis, la nostalgie
Gestes insoupçonnés, grilles entrelacées
Tous éblouis dans les suites infinies d'un beau bleu nuit
On a tous nos délires cachés, respirer les parfums du passé
Qui nous envoûtent et qu'on redoute
Dessiner tous les interdits, pour les envoûter, se libérer
Plonger sous les recoins bannis, pour les soulever, se détacher
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