• Les branches se mêlent

    Tu marches et tu te perds au son des couleurs

    Tu retiens l’instant mais il s’enfuit quand même

    Il court en riant  et s’évanouit de lui même

    Incertain le lendemain oscille et demeure intouchable

    Les branches s’embrassent et s’emmêlent

    Elles murmurent entre elles

    Les âmes passent unies solitaires

    Enjouées désœuvrées

    Le temps est insatiable

    Remarque-t-il ces beautés sauvages ?

    Ce tissage végétal aux formes animales ?

     

    Respire car la vie est ici indomptable sincère et loyale

    Elle te sonde

    Elle court le long de ton corps

    Et son énergie te rend fort


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  • Quand la machine se glisse entre les hommes,

    les interrogations bouclent et se cognent 

    au manque de chaleur humaine.

    Les réponses s'égarent et se trompent

    Elles ne sont plus le reflet de rien

    Comme un sourire dont le souvenir s'estompe

    une pâle copie qui s’éteint


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  • Je ne suis plus très sure de moi

    Je m’approche de la décadence

    L’univers s’enfonce dans la danse

    Je ne suis plus très sure

     

    Je ne suis plus très sure de toi

    Les étoiles s’enfilent en silence

    Sans trouver d’autres références

    Je ne suis plus très sure

     

    Connais-tu le reflet des ombres

    Il se dessine dans mes visions

    Ne cherche que des sensations

    Il suffit de les suivre

     

    Les souterrains sont envahis

    Ils se servent de tes paradoxes

    Appréhendent ce qui les séduit

    S’étonnent de ton esprit

     

    Fuyons cet instant si tragique

    Qui ne saurait se consoler

    De cette absurde réalité

    Je ne suis plus très sure


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  • Perdue dans l'océan de mes intimes pensées

    Je navigue souvent contre vents et marées

    Tantôt désenchantée, tantôt prison doré

    Des sensations étranges me parcourent me démangent

     

    Compagnes de mes jours, sommeil sans répit

    C'est une lutte sans fin qui brise mes matins

    Je reste à la merci de mes nuits sans repos

                                        

    Et je vole,  au-delà des nuages

    Et je vole, au-delà des nuages

    Et je vole, je ne touche plus le sol

                                                              

    Flottant entre le rêve léger et le cauchemar

    Ne sachant plus très bien comment penser à rien

    Je reste à la merci d'un charme maléfique

    Dont je ne parviens pas à casser les répliques

     

    Je suis comme dans un gouffre qui lentement m'étouffe

    J’ai beau crier pleurer me débattre rien n'y fait

    Je reste prisonnière de mes futiles idées

     

     


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  • Regards déphasés, assauts délaissés

    Tous prisonniers, de la mélancolie, de nos amours

    Sentiments troublés, plainte désolée

    Tous enchaînés, à nos jardins secrets, nos murmures

    Chercher plus loin, un signe suspect

    Tous à l'écoute, de nos rêves intimes nos songeries

     

    On a tous nos délires cachés, s'abandonner les yeux fatigués,

    Vers l'inconnu, vers l'incongru

    Dessiner tous les interdits , pour les envouter, se libérer

    Plonger sous les recoins bannis, pour les soulever, se détacher

    Suspendre l'avis, rester là surpris

    Tous à l'abris, d'un moment de folie, d'un instant pris,

    Mémoire de velours, sentiment trop lourds,

    Tous égarés, par un trouble indécis, la nostalgie

    Gestes insoupçonnés, grilles entrelacées

    Tous éblouis dans les suites infinies d'un beau bleu nuit

     

    On a tous nos délires cachés, respirer les parfums du passé

    Qui nous envoûtent et qu'on redoute

     

    Dessiner tous les interdits, pour les envoûter, se libérer

    Plonger sous les recoins bannis, pour les soulever, se détacher

     


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